18/02 - Bayonne, Ondres

Bonjour !

Nous avons enfin rattraper le raid, on est actuellement à Marrakech dans un superbe hôtel, il fait 30°. On les a rejoint à Ouarzazate.

Pour continuer la suite du blog, voilà le déroulement de la journée du dimanche,

Couchés tard la veille, fatigués, nous avons pas entendu le réveil qui était à 8h. Nous nous sommes levés à 10h15. Mince ! On ne va pas réussir à changer le moteur ! Nous nous levons en catastrophe, mangeons un bout et partons à la recherche d’un garagiste avec un moteur de 4L.

La veille, nous avions un peu regardé où nous pouvions trouver ça. Une semaine avant, lors du départ du raid, des potes de Paul, qui eux aussi fond le 4L Trophy, ont cassé leur boîte de vitesse au niveau de Bayonne. Ils ont trouvé une casse avec un mécano qui leur a changé le lendemain. Nous nous sommes donc dirigés vers cette casse.

A 11h, nous arrivons à la casse, en même temps que le mécano. Quand ils ont vus une voiture du 4L Trophy, ils se sont doutés que c’était une urgence. Nous leurs avons demandé si ils avaient un moteur de 4L et un mécano qui pourrait nous le monter. Avec de la chance, les 2 demandes étaient possitives. Le patron était un passionné des raids en tout genre, il a fait un raid en 4x4 de 55 jours à travers l’Europe et l’Asie de milliers de kilomètre. Ils sont partis avec 3 4x4 de Bayonne et ont rejoint Pékin, en passant par l’Iran, l’Afghanistan, la Mongolie et plein d’autres pays. Donc le patron n’a pas hésité à nous filer un coup de main. Le mécano, Abdel, super sympas, a commencé à démonter notre moteur avec notre aide.

 

Dans un premier temps, nous avons démonté notre moteur. Puis, après, sur une table, nous avons commencé à remonter le moteur avec certains composants comme la boîte de vitesse et l’embrayage. Une fois fini, nous l’avons remis dans la 4L, fait les raccords, les quelques réglages. En même temps, nous dépecions notre ancien moteur du joint de culasse que nous avions changé 2 jours avant, nous avons récupéré le carbu, la pompe à essence, filtre à huile… etc. Nous avions donc pas mal de pièce de rechange. En remontant le radiateur, nous avons cassé une petite pièce qui appartient au socle pour venir viser son bouchon. Cela était embêtant, car la meilleure chose à faire pour le réparer était de changer le radiateur. Cependant, le patron a trouvé une solution temporaire. C’était de mettre de la « peau de couilles ». C’est un adhésif bitumineux. Nous avons fait avec et ça avait l’air d’être solide. Une fois fini, nous avons testé la 4L. Elle fonctionnait correctement.

            

         

   

Après tout ça, content d’avoir pu réparer la 4L, nous sommes retourné chez Vince, où nous avons mangés, prit une douche pour partir direction Algésiras. En sortant de chez Vince, la 4L faisait un bruit étrange, et elle s’est arrêtée. Elle a redémarré, puis nous sommes allés acheter de la nourriture et des boissons pour la route. Puis nous avons essayé de partir pour prendre l’autoroute, mais impossible, la 4L était étrange. Nous avons ouvert le capot, vérifié les niveaux et l’arrivée d’essence, nettoyé le carbu… On démarre la 4L, on roule un peu et rien ne c’était amélioré. Puis, on a eu une idée qui était de tester les bougies. Effectivement les bougies était endommagé. On les a changé et la 4L allait mieux. Puis nous sommes partie, assez serein, aux alentours de 23h. Nous avons pris la route direction San Sébastian puis Burgos. Nous avons choisis de passer par Séville, l’ouest de l’Espagne, au lieu de Madrid, le centre de l’Espagne qui a plus de routes montagneuses.

Le trajet se passait bien jusqu’à ce que la 4L broute sur l’autoroute. Ce n’était pas normal, du coup nous sommes arrêtés dès que possible. Par chance une sortie n’était pas très loin. Arrivée au péage, la garde espagnole nous contrôle les papiers et le taux d’alcoolémie à environ 1h du matin. Et là, c’est le drame ! lol. Nous n’avions rien à nous reproché, ils nous ont laissé repartir puis nous avons pu regarder d’où venait notre problème. Nous avons regardé notre liquide de refroidissement, le niveau d’huile. Tout était correct ! Alors nous avons regardé l’arrivée d’essence. Il y avait un problème avec ça. Nous en sommes venue à démonter notre pompe à essence puis nous avons remarqué que de la terre était présent dedans ce qui bouché le filtre. Nous l’avons nettoyé entièrement puis nous sommes reparties.

        

        

Nous roulions toujours, et vers 4h du matin, la 4L se remet à brouter. Nous nous arrêtons, regardons l’arrivée d’essence, le filtre à essence était bon et décidons donc de changer la pompe à essence. Nous en avions 2 de rechanges, une neuve, appartenant à Hassiba et Cécile que nous remercions pour leur dons de matériels, qui sont 2 filles de l’EPMI et qui ont participé au 4L Trophy 2012. Et 1 une autre pompe que nous avions récupéré sur un de nos moteur. Malgrès qu’une pompe à essence de 4L est très sure et résistante car elle est seulement mécanique, elle fonctionne sans électricité, nous l’avons changé car nous voyons que ça à faire. Puis nous sommes repartis.

Aux alentours de 5h du mat, alors que nous étions encore dans les Pyrénées, il faisait froid, il y avait énormément de brouillard, et une fumée blanche sortait du capot de la voiture. Nous nous sommes arrêtés en catastrophe sur la bande d’arrêt d’urgence, nous avons ouvert le capot et avons remarqué que le bouchon du radiateur avait explosé à cause d’une surpression. Ceci venait du faite que nous avions cassé le socle du bouchon. Donc, n’ayant pas de radiateur de rechange, nous avons trouvé un système avec du fil de fer et la « peau de couille » pour maintenir le bouchon enfoncé. Pour éviter la surpression, nous laissions légèrement ouvert le bouchon du réservoir du liquide de refroidissement. Un camion de sécurité de l’autoroute c’est arrêté et nous a aidés. Puis nous avons repris la route…

        

        

Puis, vers 7h30, nous nous sommes arrêté sur une aire d’autoroute pour dormir dans la tente.

Sur ce , merci de nous suivre, à plus tard!